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 Un crochet dans la neige.

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Magnor
Slagash le Lascif
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Slagash le Lascif

Slagash le Lascif


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MessageSujet: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptyMar 25 Oct - 16:20

Un crochet dans la neige.

Ernst Klörf haletait, il avait couru à travers toute la ville et il s’écroula de fatigue dans une ruelle déserte. La neige tombait de ce ciel d’hiver, recouvrant les toits de la plus belle façon qui soit, c’était une nuit sans nuage, et l’on pouvait très clairement distinguer Mannslieb, qui de ses rayons blafards éclairait la citée de Middenheim.
Mais Ernst n'avait que faire de la lune ou de la neige, il lui fallait trouver un moyen de lui échapper, de le semer. Il n'en pouvait plus, toutes ces nuits à échapper au prédateur invisible qui en avait fait sa proie. Toutes ces lettres qu'il avait reçu, portant toutes le même funeste message : "Vous allez mourir. Oui." Cela faisait deux mois que l'aubergiste avait reçu la première lettre , il n'y avait porté aucune importance. Mais il en reçu une autre, puis une autre, et encore une autre, et ainsi toutes les semaines pendant un mois, bientôt il n'en reçut plus et le tenancier du "Loup Bleu" s'était dit que la personne - sans doute un client mécontent - s'était calmée, mais il y a deux semaines, une missive lui fut envoyée, sur laquelle était inscrit un message terrifiant de par sa simplicité : "Vous allez mourir. Oui. Dans quatorze jours."

Terrifié, Ernst Klörf déménagea, mais peu importe l’endroit, chaque nouveau jour apportait une lettre, chaque lettre apportait un message, chaque message continuait le même décompte funeste “ Vous allez mourir. Oui. Dans treize jours. " Aujourd’hui, il avait reçu la dernière lettre : “ Vous allez mourir. Oui. Ce soir. ”
Complètement paniqué, le tavernier ne fit que courir dans toute la ville pendant toute la journée dans l’espoir que son omniscient et terrifiant ennemi perde sa trace.

Ernst sursauta, quelqu’un s’approchait. Il se cacha derrière quelques tonneaux entreposés dans une impasse proche. La silhouette s’avançait, le tavernier pouvait entendre ses bottes de métal écraser la frêle couche de neige qui était déjà tombée. Il arrivait, vêtu d’une cape noire en bure comprenant une capuche qui ombrait son visage de telle manière qu’on ne pouvait le distinguer, fermé par une ceinture blanche. A présent, il était évident que la silhouette l’avait vu. Ernst sentit son estomac se nouer, il ne pouvait plus fuir, c’en était fini, il n’y avait pas d’issue possible.
S'approchant doucement de sa victime, l’homme annonça d’une voix évoquant la gaieté d’un corbeau perché sur une tombe et la lourdeur d’un cercueil de plomb :
_ "Ernst Klörf, vous allez mourir. Oui, c’est cela. Je vous autoriserai à me poser une question avant que je ne vous exécute. "
Le condamné bégaya de terreur et finit par articuler quelques mots.
_ "Qu…Qui êtes vous ? Pourquoi vouloir me tuer ?
_Vous n’aviez le droit qu’à une seule et unique question. Oui. Et vous l’avez choisie. Qui suis-je ? Oui. Bonne question, assurément. "
Il sortit de l’ombre ses mains gantées de blanc, et Ernst vit que sur chacun de ces gants était représenté un visage. Sur la main gauche, un visage joyeux, voire complètement dément, et sur la main droite, un visage haineux et cruel. Ernst frissonna.
De ses main, Il otta sa capuche et fit contempler à sa victime son visage, ou plutôt son masque, le masque le plus effroyable qu’Ernest avait vu de sa vie entière. Ce n’était pas le sourire gravé dessus, ni les dents en métal clouées, ni les nombreux crochets menaçants qui étaient suspendu à ce faciès grimaçant qui lui glaçait le cœur, mais la vue de ces deux yeux, ces deux yeux creusés, décolorés de sorte qu’ils ne soient plus que des océans de pâleur encerclant un îlot aussi noir que l’âme d’un tueur sans âme(*), ces yeux vidés de toutes raisons, de toute logique, ces yeux d’où émanait une folie et une haine si brûlante que l’on aurait put la sentir. Il ne semblait plus y avoir de couleur sur ce visage, même les cheveux qui tombait jusqu’au épaule de la terrifiante apparition semblaient être aussi blancs que la douce neige qui continuait de recouvrir la citée du Loup sous un pâle manteau.
L’homme sortit de sa sacoche une flasque d’alcool fort, de sa main gauche, il ouvrit son masque, ou plus exactement, la bouche de son masque dans un grincement aussi agréable qu’un diamant griffant une vitre. Il but quelque gorgées avant de ranger sa bouteille. Le tavernier s’aperçu alors que sa bouche n’était plus qu’une fente dans une chair tout aussi décolorée que ses yeux. Refermant son masque dans le même grincement, le Fou commença à répondre.
_" Il y a bien longtemps, je fut un homme, et j’avais un nom, oui, c’est cela, un nom…Vladimir Tod je croit, c’est cela oui ? C’était mon nom. J’était… tueur, à gages, oui, tueur à gages. J’accomplissait ma tâche. Je tuait. J’était payé. Oui. Rien de plus. Rien de moins. Non.
Un jour, je me fit engagé par un Baron. Ou un Comte. Duc ? Peu importe à présent. Moi Et quelques autres partirent pour les terres du Sud. Oui. Du Sud. Un trésor, n’est ce pas ? Nous devions trouver un trésor. Oui. Et nous l’avons trouvé, bien sur. Mais certain d’entre nous on perdu. Oui. Uns, une main, la langue… La vie. Hermann. Oui. Frédémont également. Oui, c’est vrai. Et… Vael, aussi, Vael. Oui.
En affrontant des morts. Oui, des morts, étrange. Non. Nous étions chez eux. Oui. Mais nous triomphâmes. Oui, bien sur. Nous triomphâmes. Phâmes… Femme… Oui. Il y en avait une avec nous. Oui, te souviens-tu ? Millénia. Oui, c’est vrai. ”

L’homme autrefois Vladimir Tod resta un moment songeur, comme s’il revivait son aventure.
_ " Oui. Vael. Frédémont… Annubast. Oui. Annubast et… Djaff !
Il semblait prononcer ce dernier mot avec peur, crainte et rage.
_" Mais nous sommes rentrés. Oui. Nous avons été payé. Oui. Et je me suis acheté une maison. Ma maison. Et je me suis entraîné. Oui. Beaucoup. Geihässikeitheim. Dans les montagnes. Oui. Les Serres d’Argents. Et je suis revenu. J’ai continué à tuer. J’ai continué à être payé. Oui, c’est vrai…
Et on me paya un jour. Un magicien. Ou était-ce un mage tout court ? Sorcier ? Bref ! Je devais le tuer. Mais il était fort. Oui très fort. Trop fort. Oui. Trop. Et il m’a vu. Et il m ‘a jeté un sort. Oui.
Il m’a brûlé. Oui. Tout entier, mon âme, mon corps… Oui, tout ! Il m’a rendu comme je suis. Il m’a détruit. Et on m’a laissé pour mort. C’est cela. Pour mort. Mais je ne l’était pas. Non. J’était vivant. Encore ! Je me suis caché dans la forêt. Et je Vous ai trouvé ! Oui ! Vous m’avez parlé, et je vous ai prit ! Partout ! Sur moi ! Plein ! Et Ils me parlent encore,. Oui. En ce moment même. "
Il était évident qu’il ne parlait pas au tavernier, mais il semblait que son interlocuteur était tapis au fond de lui même.
_ " Et je les ai trouvé aussi, eux , Angstlichkeit. Bitterkeit. Oui. Et je l’ai cherché. Pour me venger. Oui, pour me venger. J’ai tué. Le magicien ! Pas de sort cette fois. Non non non. Pas de sorts. Pas assez rapide.
A présent, je Les suit. Ils me disent ou je dois aller. Pour accomplir ma tâche. Je leurs obéit, mais quand je suis d’accord. Oui. J’ai mon libre arbitre. Tout de même. Je suis leur Exécuteur.
Voilà, à présent vous savez qui je suis. Oui. Alors choisissez.
_Choisir quoi ? bredouilla Ernst.
_Plus de question ! Non ! J’ai répondu ! Maintenant choisissez. Angstlichkeit oder Bitterkeit ?
_Je…Heu… Bitterkeit ? répondit le tavernier d’une voix terrorisée.
_Très bien. Oui. Vous avez choisi Bitterkeit. Oui. Bonne idée. "

Le dément laissa tomber sa cape au sol et le tavernier du Loup Bleu put, malgré l’obscurité, le distinguer dans son entier. Il se rendit compte que face à lui se trouvait un géant vêtu d’une toge tombant jusqu’au cheville et faite en cuir blanc et laissant ses bras nus où Ernst remarqua que la peau était flétrie, ridée, et toujours sans la moindre trace de pigment. Il était un croisement entre un des colosses gardant les appartements de Boris Todbringer , d’un prêtre et d’un boucher. Le masque achevant cet ensemble dérangeant. Accroché a son torse, un parchemin, il ne réussit pas à le lire, mais distingua le symbole magique dessiné dessus. Mais de tout cet habit, si l’ont exceptait le masque, le plus étrange était la multitudes de crochets qui pendait de partout. De sa ceinture, de sa toge, de son masque, de ses gants, de sa peau, de ses armes… Ses armes ! Le dément en possédait deux. Un marteau, de la taille de ceux que portent les prêtres guerriers de Sigmar, mais celui-ci comportait une particularité, il était garni de pointes. Quand à sa deuxième, une hache monstrueuse, non pas par sa taille, mais par les dents en métal aiguisées fixées sur son tranchant. Une hache comme celle-ci ne coupe pas, elle épluche.
L’ancien tueur à gages la saisie. Ernst recula, bloqué contre le mur du fond de l’impasse dans laquelle ils se trouvaient.
_" Vous avez choisit Bitterkeit. En effet. Vous avez choisit Amertume. "
Au moment où le bourreau leva son arme, les cloches de la ville retentirent des douze coups de minuit. Le temps sembla se suspendre , mais ce n’était qu’illusion. Seul l’homme en blanc ne bougeait plus.
Ernst se demanda si son agresseur n’était pas une sorte de loup-garrou, et que les cloches avaient mises fin a sa folie meurtrière. Mais il se trompait.
Le "fantôme" baissa son bras et regarda celui qui devait être sa victime.
_" Le jour est passé. Oui. Je devais vous tuer hier. J’ai échoué. C’est vrai. Je ne peut plus à présent. Non. Sans nul doute, vous avez choisit la meilleur question. Bravo. "
Il passa ses armes dans sa ceinture, remit sa sombre cape, la rattacha grace à la ceinture blanche et remit sa capuche.
_" Mon cher Ernst Klörf, je vous dit au revoir. Ou adieu. Oui. Ils m’interdisent de vous faire du mal à présent.Je vous laisse en paix, oui oui . Soyez en certain. Oui. Adieu. Ernst Klörf. Je recommanderai votre établissement. Oui. "
Sur ce, il fit demi-tour et repartit dans la nuit froide.
C’est ce moment que choisit Ernst pour s’évanouir.

Le lendemain, Ernst se réveilla. Il avait eue de la chance de ne pas être mort de froid en restant dehors toute la nuit. Ses doigts de pieds et ses mains étaient couvert d’engelures et son nez semblait s’être figé en glace. Il se demanda s’il n’avait pas rêvé, après tout, il avait très bien put boire un peu trop hier soir. En se relevant, il remarqua un objet dans la neige. Il se pencha pour le ramasser et l’examina entre ses doigts bleuis.
Un crochet.


Temps nécésaire à l'écriture de ce texte, deux Cd de BO du SdA.
(*) Je plaide ici la difficulté de l'auteur à trouver quelque choses d'original (non, pas de "aussi noir que la nuit "!) Donc, si quelqu'un a quelque choses a proposer.

Voila voila

Slagash le Lascif.
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Magnor

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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptySam 29 Oct - 22:29

Un texte magnifique! Je suis estomaqué! Que dire sinon Bravo! Avec un grand B svp! Merveilleux! Je sais, je ne suis pas constructif mais la... On ne peut etre constructif devant la perfection... :D J'en fait trop?

Serieusement, un des meilleurs textes que j'ai lut, bravo!


-Magnor en acccord -
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Ptitelf

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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptySam 29 Oct - 23:00

franchement...no coment... en acccord
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Tulekil

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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptyDim 30 Oct - 1:46

Comme dit aileurs très bon texte, tu t'es surpassé.

Tu devrais mettre un lien vers SoP ;)
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Slagash le Lascif

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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptyDim 30 Oct - 15:37

Citation :
Tu devrais mettre un lien vers SoP
C'est ce que j'avais fait, mais il y a eu un bug ^^
Alors le liens vers L'aventure a laquelle a participer Vladimir(on sait jamùais, s'il y a du monde qui veux lire 1160 posts...)

http://www.darkmillenium.org/index.php?showtopic=2847

Je remercie Ptitelf et Magnor pour leurs réactions :

Merci !
Je vous remerci du fond du coeu, franchement, c'est la première fois que j'écris un texte coimme ça et ça me fait vraimment plaisirs !
(cf. le liber)

Voila voila
Slagash, heureux teef
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Slagash le Lascif

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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptySam 12 Nov - 14:54

Boite à musique

La dans la nuit, se plaignait une ombre, se lamentait un fantôme, se cachait Vladimir Tod.
La dans le froid, tremblait un être qui autrefois avait été homme, et qui aujourd'hui n'était plus qu'un corps blafard animé par la folie et la tristesse, la rage et le désespoir, la haine et l'amour.
La dans la neige se tenait un homme qui avait combattu des monstres abominables sans faillir, qui n'avait eu peur quand il se trouva devant des non-morts, qui avait enduré la faim, la soif, la chaleur, le froid et la peur.
La sur le sol se lamentait un homme qui fut guerrier, qui se fut tueur, un homme qui affronta hommes-rats, qui tua des goules, qui défit des squelettes, et qui tomba devant un sorcier.
La, dans cette ruelle, un être qui n'était plus vraiment humain, mais pas encore animal, un être qui avait tué sans remords et qui aimait la poésie, était recroquevillé.
La, il tenait dans ses mains une petite boite en bois blanc qui paraissait vieille d'une douzaine d'années déja. L'être l'ouvrit, dans la boite se trouvait une femme, qui se mise à tourner au rythme de la mélodie qui s'était mise à s'envoler dans la nuit froide.

Spieluhr. Boite à musique.

L'être la caressa doucement, la regarda tendrement, ses yeux, plein de souvenirs, se mouillèrent et des larmes glissèrent à l'intérieur du masque de l'être pour tomber sur la fine couche de neige qui tombait avec la légerté de plume que l'on auraient jetée depuis les nuages.

Il semblait que la forme encapuchonnée parlait, ou plutôt murmurait les paroles d'une chanson qu'il n'avait déja que trop répété.

" Je vais aller dans les sapins, la où je t'ai vue pour la dernière fois, et le soir à jeté un foulard sur la lande et sur les entiers derrière la lisière de la forêt. Et la forêt se dresse si noir et vide. Pauvre de moi ! Malheur ! Et les oiseaux ne chante plus. Sans toi je ne peux pas être, sans toi, avec toi je suis seul aussi, sans toi, sans toi je compte les heures, sans toi, avec toi les secondes n'en valent pas la peine " (*)

C'était ainsi, depuis bien longtemps, ce pauvre être torturé jusqu'a tomber dans les limbes de la folie. La danseuse continuait sa valse, la mélodie s'élevait toujours dans la nuit et l'être continuait de chanter.

" Sur les branches dans les fossés, c'est silencieux et maintenant sans vie, et la respiration m'est ah ! Si difficile. Pauvre de moi malheur ! Et les oiseaux ne chante plus. Sans toi je ne peut pas être, sans toi, avec toi je suis seul aussi, sans toi, sans toi je comptes les heures, sans toi, avec toi les secondes n'en valent pas la peine, sans toi ! " (*)

Puis, il s'arrêta, referma la boite, la danseuse cessa sa danse, et la musique son ascension vers le ciel, si bien qu'elle disparut bien avant que Mannslieb puisse l'apprécier. L'être répéta alors les phrases qu'il s'était tant répété déjà .

" Protège la, car elle ne te protègera pas, pense à elle , car elle ne pense plus à toi, aime la toujours, car elle ne t'as jamais aimée."
Une voix métallique lui vint, elle lui semblait être seule, mais comme un écho, il percevait comme des milliers d'autre petites voix qui clamaient la même phrase.

_ "C’est vrai, elle ne t’as jamais aimé. Oublie la ! Nous sommes la à présent. Tu n’as plus besoin de personne ! sursuraient-t-elles, sifflantes comme des serpents.
_C’est vrai, pour elle, mais qu’en est-il d’eux ?
_Tue-les !lui ordonnèrent-elles dans d'une voix qui ressemblait plus à un fracas métalique.
_ Les tuer ? Pourquoi ?
_ Parce qu’après l’avoir oublié Elle, ils seront les derniers vestiges de ta vie précédente et tu dois l’oublier aussi ! Tu n’est plus Vladimir Tod ! Tu es der HakenMeister !
Ces voix ! Il n'en pouvait plus, si sifflantes, si agressives, si douloureuses, chaques syllables énoncée lui était un supplice.
_ Non, c’est faux, je suis Vladimir, je ne peut pas les tuer, ils sont mes amis.
_Amis ? Crois-tu vraiment ? Ils t’ont tous oublié ! Ils ne se rappelle plus de toi ! firent les voix, plus douces.
_Si ! Certains, j’en suis sur !
_A bon ? Étaient-ils là quand il t’es arrivé malheur ? Non ! Mais nous si…
_ Non ! Taisez-vous !
pleurnicha l’être.
_ Écoute nous, nous savons ce qu’il faut que tu fasses, nous savons ce qui est bon pour toi, nous l’avons toujours su ! C’est nous qui t’avons aidé, te souviens-tu ? demandèrent-elles, d'une voix qui semblait presque maternelle, la rendant encore plus atroce.
_ Oui bien sur mais…
_ Alors fait nous confiance ! Tue-les ! Tous ! Certains sont déjà mort, ce sera facile, il n’en reste que peu, à présent, la tâche sera facile.

_ Très bien, oui. Je les tuerais ! Oui. Tous !
_ Bien.
_ Mais…
_Ai confiance
. " répétèrent-elles.

La dans la nuit, une ombre se leva, un fantôme sortit de sa torpeur, Der HakenMeister replaça sa cape.
La dans la neige, se tenait un semblant d’homme, se trouvait un monstre, était debout un fou.
La dans la nuit, repartit un être à peine humain, dont les derniers vestiges d’humanité disparaiteront en même temps que les derniers témoins de son existence passée.
La dans ce monde, des innocents allaient subir le courroux d’un pauvre dément manipulé, allaient connaître la folie d’une marionnette.


(*) Ohne dich, de Rammstein


Voila voila, j'ai eu envie de faire connaitre une nouvelle facette de Vladimir, en espérant que cela vous plaira autant que la première partie.

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Ardias

Ardias


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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptyDim 13 Nov - 0:59

alors un seul mot me viens à l'esprit :

Genial

pas d'autre mots pour caractériser ce texte, l'intrigue et le suspence sont là jusqu'au moment où les douzes coups de minuit sonnent et où Todd se fige.
J'aime ce texte ! Oui ! D'autre ! Oui oui !

Pour le second, il est chouette aussi, bien que moins bien que le premier, et je capte pas trop de qui peuvent venir les voix...c'est surtout ça qui me donne le mauvais point...
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Kel'rune Deathsword

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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptyDim 13 Nov - 14:27

Récit bien mené, et très original (le deuxième certes un peu moins teef , mais au moins ne dit il pas "mon préciiiiiiiiiiieux"). Juste assez de suspens, pas trop d'action (ce qui change pas mal de la masse des autres textes) et la vision du point de vue psychopatique de Vladimir est parfaite. En un mot: Cool! en acccord .
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Slagash le Lascif

Slagash le Lascif


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MessageSujet: Re: Un crochet dans la neige.   Un crochet dans la neige. EmptyMer 16 Nov - 15:26

Citation :
Pour le second, il est chouette aussi, bien que moins bien que le premier, et je capte pas trop de qui peuvent venir les voix...c'est surtout ça qui me donne le mauvais point...
En fait, se sont les crochets qui lui parlent.

Sinon, merci pour vos éactions, je ne sais pas si je vais faire une suite maintenant, parce que Vladimir a été sélèctionné pour participer a la Sinistre Chasse (RP sur le Liber) donc...
Et puis, j'ai une idée de livre a écrire, mais c'est encore très vague.
Mais sait on jamais, peut être aurais-je l'inspiration (comme le dit le très grand Terry Prachett, il est facile d'zvoir des idée, mais très dur de les traduires en 10 000 mots)

Voila voila
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