Silence

Silence

Les bois étaient silencieux. Mais quelque chose vint troubler ce calme. Har-thaar courait depuis des heures, il était essoufflé, et avait mal partout, même un Gran-gor, bien bâti comme lui avait du mal à courir pendant des heures et des heures sur un terrain aussi accidenté. Surtout avec une armure si lourde. Il décida donc de la laisser, elle ne faisait que le ralentir dans sa fuite. En effet, il courait car sa harde, la veille si nombreuse et puissante, avait été anéantis dans la nuit.
Après un raid très fructueux sur un village du sud de la Bretonnie, ses frères et lui avaient décidé de festoyer cela en faisant, comme à leur habitude une orgie de viande et de boisson. Dévorant la chair humaine ou animale amassée dans la journée, buvant le vin dérobé dans les caves du petit seigneur local, tout cela autour d’un feu dans lequel un Gor plus sadique que les autres s’était amusé a pousser un Ungor plus chétif que la moyenne. Une belle journée pour sa bande d’hommes-bêtes en somme.
Peu avant l’aube, le soleil ne se montrait pas encore, Har-thaar était un des seuls à pouvoir encore tenir debout. Ses congénères étaient, pour la plupart ivres et couchés sur le sol, mais lui et quelqu’uns, plus forts, et voulant montrer l’exemple, restaient debout.
Sortirent alors des ténèbres des ombres, qui se mirent à danser autour des hommes-bêtes. La plupart se mirent à rire, croyant que ce n’étaient que quelques hallucinations provoquées par le vin bretonnien. Mais ils déchantèrent vite, quand brusquement, une première volée de flèches sema la mort dans leurs rangs, suivit d’une seconde. Les créatures chaotiques se mirent alors à paniquer, courant dans tout les sens. Certains prirent les armes et tentèrent de se défendre, ce fut le cas du chef de la Harde, Gork-Hark, qui n’eu même pas le temps de lever sa hache. Il tomba aux pieds de Har-thaar, le corps criblé de flèches. C’est à ce moment précis que Har-thaar, le Gran-gor, décida qu’il était temps de prendre la poudre d’escampette.
Il se dirigea alors à l’intérieur des bois, sachant très bien que c’étaient eux les maîtres de ces lieux…mais il se trompait.

Tout en courant, il s’était remémoré les légendes de leur ancien chef, il parlait des Tug-Hi, comme il les appelait, les elfes des bois. Il disait qu’ils étaient intouchables, car ils étaient bien trop rapides pour ça. Mais c’est tout ce dont leur avait parler le prédécesseur de Gork-Hark, ce dernier le tuant par derrière, en plein milieu de son histoire pour prendre sa place…peu importe maintenant, Har-thaar devait courir, et vite s’il voulait rester en vie.

C’est ainsi, qu’il se retrouva là, dans une petite clairière. Il reprenait son souffle tout en se disant de continuer de courir. Mais tout était paisible, pas le moindre chant d’oiseau, le moindre craquement, rien, ce qui dérangea Har-thaar. Le soleil était maintenant haut dans le ciel, mais sous les arbres, les ténèbres étaient encore omniprésentes. Et pouvaient dissimulées bien des choses, ce qui inquiéta le Gran-gor. Il fut alors pris de panique : le silence devenait inquiétant, des silhouettes bougeaient sous les feuilles des arbres centenaires ; un nœud se forma dans le ventre du Gor.
Il écarquilla les yeux, à la recherche du danger, il vit une ombre, qui bondit entre deux buissons. C’en était trop ; il décida de fuir, mais il n’eut le temps que de faire quelques pas. Avant de recevoir une flèche dans le dos, il se retourna face à la direction du tireur, tentant de le discerner au milieu des branchages et des frondaisons, mais il ne vit rien. Alors, il entendit des chants, mélodieux, charmants, envoûtants même. Il fut bercé par cette sérénade, elle lui faisait même oublier la douleur. C’était une belle voix féminine, comme il n’en avait jamais entendu, c’était magnifique, même aux yeux d’un homme-bête. Il en oublia même les elfes, qui l’entouraient à présent, mais ceux-ci ne l’oublièrent pas, et bandèrent leurs arcs.
Un sifflement donna le signal, et tous les forestiers firent feu simultanément. La bête mugit au moment où une demi-douzaine de flèches lui transperça la peau. Il s’écroula sur le sol, de tout son long. Une mare de sang se formant autour de son corps criblé de traits mortels. Har-thaar commençait à avoir un voile devant les yeux, mais il continuait à entendre le chant, si merveilleux. Il ne se sentait pas mourir, il ne sentait pas le sang s’écouler. Mais lentement, la complainte s’atténua, comme si la voix, quasi divine s’éloignait. C’est à cet instant que le Gor compris qu’il allait mourir.
Doucement, le silence revint sur Athel Loren et les yeux de Har-thaar se fermèrent à jamais…

Bon, merci a Wolfen et a Tul' pour leur aide, qu'en pensez vous ?

Héri

De rien pour l'aide précieuse que je t'ai apporté:
-mouais ça à l'air sympa qauf qu'un homme bête qui aime la musique....
-"spitch philosophique"
-a dans ce cas....
-et ya das fautes?
-agné???


Tul' n'avait pas beaucoup dormi cette nuit

:lol: Non il est très sympa ce texte, il change des textes habituels...

Merci bien Tul'
Et des HB peuvent aimer la musique, j'en suis sur, il sont chaotiques certes, mais ils éprouves des sentiments, des sensations du moins, mais après, chacun pense ce qu'il veut...

Edit Tul': (dsl de t'éditer mais ça vaut pas un message...) penser ce que je veut..... TUER SLAANESH!!!!!!!!!!... vilà

Héri