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 Pâle rose de la Vie

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Wolfen

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MessageSujet: Pâle rose de la Vie   Pâle rose de la Vie EmptySam 26 Mar - 14:29

Bon, je te le fais Gardien, donc voici le début de mon livre en plusieurs parties parce que trop long.

Commentaires:https://sanctuairegw.forumgaming.fr/viewtopic.forum?p=1335#1335



Pâle rose de la Vie

Prologue


La lune était à la verticale dans le ciel, presque entièrement cachée par de sombres nuages, de même que les étoiles. Chaque nuit, dans la forteresse, le rituel était immuable. Toutes les personnes se levaient, faisaient quelques exercices, se préparaient, et sortaient, vers des lieux connus d’eux seuls. Le Domaine Verknal était connu pour être la maison d’assassins la plus redoutable du royaume d’Echner. Ses services valaient des sommes colossales d’or, d’argent, de pierres précieuses ou même de reliques, mais quiconque souhaitait la mort de n’importe quel être se voyait satisfait par les infatigables tueurs.
Fenchù était le Patriarche du domaine. Avant de prendre la tête de la maisonnée, il avait été un des meilleurs tueurs de l’histoire de la nation, et à ce jour, alors qu’il se contentait de coordonner les actions des membres de sa famille, il restait un être dangereux, capable de tuer n’importe qui, avec n’importe quelle arme.
Tous ceux qui l’avaient rencontré, ou qui le connaissaient de réputation le savaient très dangereux, mais même les inconnus étaient terrifiés à sa vue. Ses cheveux noirs mi-longs et sa barbe taillée très courte lui donnaient un air distingué, une noblesse dans le visage sombre. Ses yeux noirs ne laissaient rien transparaître de ses sentiments et ses lèvres pâles n’esquissaient jamais le moindre sourire. Certains racontaient qu’il connaissait des gens simplement en les fixant. Mythe, mensonges et réalités tournaient autour de lui comme les mondes autour des astres. Ses sourcils étaient constamment froncés, son menton n’était ni trop plat, ni trop recourbé, et son nez, fin et droit allait parfaitement avec le personnage : rigide et sans faille. Fenchù était un être dont on pouvait dire qu’il possédait un charme spécial, dû au mystère qui planait dans ses yeux, à la forme rigide de ses lèvres, à sa cascade de cheveux ébène.
Mais cette nuit-là, il se sentait mal à l’aise. Quelque chose de mauvais se tramait, il le sentait dans l’air. Il aurait préféré que son étrange frère de sang, Fantôme Blanc soit à ses côtés. Armé de son sobre mais redoutable katana, même Fenchù n’était pas de taille face à lui. Mais il méditait sans doute en ce moment même à l’autre bout du monde, dans une de ses retraites secrètes où il était en paix.
Pourquoi lui, maître d’un des plus puissants Domaines de l’Echner, lui, patriarche d’une armée d’assassins, lui, maître d’armes de grande renommée, avait-il peur ? Protégé par une centaine de redoutables gardes du corps, il ne devrait craindre personne, excepté le Roi.
Mais Fenchù avait toujours suivi son instinct, et celui-ci le prévenait désespérément de s’armer, de se préparer. Le Patriarche passa plusieurs minutes à scruter la nuit, le regard dans le vague, se demandant ce qu’il devait faire.
Soudain ses yeux, plus perçants que ceux d’un aigle, repérèrent des cavaliers, puis des soldats à pied. Tous se dirigeaient vers son domaine, et ils semblaient nombreux… bien trop nombreux.
D’un mouvement brusque, il se retourna et appelant un de ses messagers, il ordonna :
« Préviens tout le monde dans le château que nous allons sans doute être attaqués. Qu’ils s’arment et se regroupent, nous sommes plus forts ensemble qu’isolés. »
Le messager courba l’échine et s’en fut à toute vitesse. Le Maître Assassin, quant a lui se dirigeant vers la partie de sa chambre où étaient entreposés ses armes. Un sourire, le premier depuis bien longtemps vint orner son visage. Un sourire carnassier, celui d’un prédateur qui va goûter le sang. Fenchù passa son armure de cuir léger. Souple comme s’il ne portait qu’un vêtement de soie, elle le protégeait autant qu’une cotte de mailles. Passant une cape, la Cape des Ombres, artefact héréditaire des Patriarches Verknals, arrêtant la magie et le dissimulant exceptionnellement bien. Il prit ensuite ses bottes noires et les enfila. Enfin, il brandit ses deux lames courtes. Les deux épées étaient forgées dans un acier noir, et traversaient les mailles comme du tissu.
Le messager entra à la volée et voyant son Seigneur prêt au combat, il s’inclina. Il était trop jeune pour avoir vu celui que l’on nommait le Seigneur du Sang en armes, mais désormais, il savait qu’on ne pouvait avoir de doutes : la réputation du Patriarche n’était pas surfaite, il était, dans ses atours de combat, aussi impressionnant qu’un Dieu de la guerre. Puis, après avoir respectueusement conservé le silence deux minutes, il parla :
« Seigneur, nos ennemis vont arriver, et ils ont de quoi franchir la porte. Les Grands Assassins disent qu’il faut fuir, annonça-t-il. Chacun attend vos ordres et se tient prêt au combat. »
Un long silence s’ensuivit, si bien que le messager releva légèrement la tête, curieux de voir ce que faisait son maître. Celui-ci observait les étoiles, et ce qu’il y voyait ne semblait pas joyeux.
« Réponds-leur, énonça le Patriarche, qu’il n’y aura pas de fuite. Les astres réclament du sang cette nuit, et ce sera le nôtre qui les abreuvera je le crains. Que tous combattent jusqu’à la mort. Je veux que dix des leurs tombent pour chacun des nôtres ! »
Le petit messager s’inclina, et se retourna mais un grand fracas se fit entendre : les portes étaient brisées.


Un Grand Assassin attendait devant la porte, accompagné d’une dizaine de tueurs. Il était entraîné au combat, et adorait tuer, mais à 100 contre plus d’un millier, les tueurs du Domaine Verknal couraient à leur perte. Mais la loyauté et l’honneur l’emportaient sur la raison ; le Patriarche avait ordonné le combat, ses hommes ne se rendraient pas.
Les portes volèrent soudain en éclat, brisés par une terrible explosion qui jeta la douzaine d’assassins à terre. Le temps qu’ils se relèvent, des cavaliers les chargeaient déjà.
Tènto, le Grand Assassin qui avait attendu devant la porte, se releva en un éclair et sauta à la gorge du premier cavalier. Il voyait autour de lui les autres guerriers qui faisaient de même, et il aperçut même une vingtaine de tueurs qui venaient en renforts.
Tènto égorgea le premier cavalier avec la dague qu’il tenait dans sa main gauche, et lança un couteau de sa main droite, jetant à bas de sa monture un autre adversaire. Mettant pied à terre, il fit face à un troisième assaillant, qui le chargeait, juché sur un cheval d’un noir profond. Le Grand Assassin évita habilement les sabots meurtriers de la splendide monture, et plongea avec regret ses dagues dans la poitrine de l’animal. Le cavalier, déstabilisé, tomba à bas de sa monture où un autre tueur l’exécuta proprement.
Déjà le chef des défenseurs de la porte passait à une autre proie, évitant un carreau d’un geste gracieux et fondit sur ce qui allait être sa quatrième victime. Le cavalier et sa monture lui faisaient face, et le cheval se mit à galoper vers Tènto. De son côté, l’assassin courait aussi vers le sombre chevalier.
Celui-ci portait une sombre armure ouvragée, et un heaume portant des ailes de corbeau. Un phénix noir ornait son épaulière droite. Dans sa main gauche, il tenait une épée bâtarde, dans sa main droite un lourd fléau. Tout le désignait comme le chef des chevaliers.
Tandis que les adversaires se rapprochaient à toute vitesse, les combats autour d’eux se figèrent. Tous regardaient leurs chefs en qui ils plaçaient leur confiance.
Le choc n’eut pas lieu. Avant d’être écrasé sous les fers du destrier, Tènto effectua un saut, atterrissant pieds en avant sur le torse du chevalier noir. Surpris, celui-ci tomba tandis que le tueur abattait sa monture. Ils se retrouvaient tous deux face à face, près à entamer un ballet mortel.
« Avant que tu ne meures, je veux savoir ton nom, et que tu saches le mien. Je suis Vierno Tornal, Sombre Chevalier, Destructeur de la Tour des Mirages. »
La voix de l’imposant guerrier faisait penser à du métal que l’on battait. On sentait en lui une force et une résolution peu commune et la sombre aura qui l’entourait faisait trembler même ses soldats. Mais Tènto n’était pas facilement impressionnable. Même si il sentait que son adversaire était très fort, peut-être meilleur que lui, il ne s’abaisserait pas à trembler. Lui aussi était impressionnant, et le respect pointait dans les yeux de Vierno Tornal à travers son casque. L’assassin était de taille moyenne, trapu, doté d’yeux perçants, de sourcils bas. Son nez était petit et courbé. Ses lèvres fines esquissaient un sourire désabusé dévoilant quelques dents. On sentait en lui une force tout aussi grande que celle de son adversaire, mais plus subtile. Il laissa tomber une de ses dagues, qu’il échangea contre une épée courte.
« Je suis Tènto le Sanglant, celui qui a tué les membres de la Loge d’Holed, les dirigeants du Domaine Sokan, et bien d’autres. Ils sont tous morts de diverses façons, mais tu seras ma première victime en duel singulier. Viens affronter ta mort, Sombre Chevalier ! »


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MessageSujet: Re: Pâle rose de la Vie   Pâle rose de la Vie EmptySam 26 Mar - 14:30

Fenchù n’avait pas bougé quand il avait entendu le fracas des combats. Il savait parfaitement que si celui qui avait mandaté cet assaut voulait la fin du Domaine, il aurait le droit à une horde d’assassins pour lui tout seul. Les rideaux claquèrent et le Patriarche se retourna.
Trois silhouettes se tenaient dans l’encadrement du balcon. Le premier semblait être le meneur, légèrement plus grand que ses compagnons et les devançant de quelques dizaines de centimètres. Fin, il resplendissait de talent. Son visage était camouflé par une capuche sombre, de même que ses deux confrères. Ils maniaient tous trois les mêmes armes : une dague dans chaque main.
Le Seigneur du Sang se redressa, tirant au clair ses deux lames courtes. Celle qu’il tenait dans la main droite faisait une soixantaine de centimètres, la seconde pas plus de cinquante. D’un petit geste il fit claquer sa cape dans le but d’impressionner ses adversaires. Il s’agissait d’un atout qu’il mettait toujours de son côté.
La prestance du Patriarche fit en effet comprendre aux trois tueurs qu’ils s’en prenaient à fort parti. Cependant, ils ne renoncèrent pas. Sans un mot, ils se déployèrent autour de Fenchù.
Les trois assassins tournaient autour du Seigneur du Sang, tendus à craquer, cherchant un point faible à attaquer, communiquant leurs idées par coups d’oeils discrets. Ils étaient experts dans l’art de tuer par petit groupe. Le Maître Assassin avait quant à lui adopté une pose décontractée. Ainsi il présentait trop de points faibles qu’il comblerait d’un geste, et dissimulait ingénieusement les plus importants, peu nombreux. Cependant, ils étaient trois contre un.
Les tueurs se jetèrent sur lui en un éclair, frappant chacun à un endroit totalement différent. Mais Fenchù déjoua leur tentative, esquivant quatre lames, plongeant ses épées dans le torse du troisième assassin. Les deux autres, pris par leur élan se replacèrent. Ils reprirent la même position, les deux tueurs tournant autour du Patriarche décontracté. Mais ils n’étaient plus que deux contre un.
A nouveau, les assassins se jetèrent sur leur cible avec une harmonie qui ne déconcerta cependant pas Fenchù. Celui-ci esquiva les coups et décapita le deuxième assassin de sa plus grande lame. Le meneur recommença à tourner autour du Maître Assassin, nullement gêné par la perte de ses compagnons. Si le doute l’assaillait, rien dans sa démarche ni dans sa posture ne le laissait transparaître. Il était désormais seul contre le Seigneur du Sang, un contre un.
Il glissa vers le Patriarche, et se redressant bondit derrière lui dans l’espoir de le surprendre. Mais quand il atterrit, Fenchù était retourné et para ses attaques pourtant rapides. Le combat s’intensifiait, les dagues du chef des assassins frappant à une vitesse mortelle comme autant de serpents, chacun de ses coups rencontrant une des épées du Patriarche. Tandis que le duel s’éternisait, les coups du tueur se faisaient de plus en plus rapides. Ses bras étaient invisibles à l’œil nu, mais il commençait à comprendre que le Seigneur du Sang était bien meilleur que lui. Quelle que soit la vitesse qu’il imposait au combat, le Maître Assassin faisait mieux, parant ses dagues avec une facilité déconcertante.
Et à force d’accélérer, l’assassin fit une erreur. Avec Fenchù, toute erreur est punie de mort et un revers de sa plus courte épée ouvrit la gorge de son assaillant.
Le Patriarche essuya sur un morceau de tissu le sang qui maculait ses lames et attendit que de nouveaux adversaires arrivent, ce qui ne tarda pas à arriver. Déjà, quatre tueurs firent leur apparition, entourant une silhouette inquiétante… Un magicien.


Tènto et Vierno Tornal se faisaient face, se défiant du regard, cherchant une faille chez leur adversaire. Chez le premier, les failles se faisaient sur le plan psychologique, et sur l’anticipation de la suite du combat, car si il ne portait pas d’armure, il était plus agile et esquiverait plus facilement les coups. Le second avait laissé tomber son fléau, prenant sa puissante lame à deux mains. Les deux adversaires firent trois pas en avant : le combat allait débuter, dans le silence et sous le regard des guerriers des deux camps.
Les deux hommes avançaient lentement. Arrivés à dix pas l’un de l’autre, ils s’arrêtèrent à nouveau. Ils se dévisagèrent une nouvelle fois, dans un silence total. Puis d’un mouvement vif, le chevalier se rua vers son adversaire, effectuant un puissant revers de son énorme lame. L’assassin effectua un saut en arrière et évita la lame, puis se rétablit et chargea à son tour. Bondissant sur son adversaire, il porta une série de cinq coups rapides, que Vierno para de sa lame et finit par repousser son adversaire. Les deux combattants firent un nouvel arrêt.
Cependant le sombre chevalier chargea presque immédiatement, et cette fois-ci Tènto dut enchaîner saut, roulades et autres esquives pour ne pas être tranché en deux. Quand enfin il eut l’occasion d’attaquer, il avait dû reculer de plusieurs mètres. Mais sa contre-attaque fut enragée, et il passa plusieurs fois la garde de son adversaire, les coups n’étant plus déviés que par l’armure.
A nouveau les guerriers firent une pause, mais cette fois ce fut l’assassin qui rompit l’attente, attaquant avec audace. Son enchaînement fut finalement rompu par Vierno Tornal qui le repoussa et se lança dans des suites de redoutables revers de sa lame à deux mains. Il finit par ralentir et attaqua de taille avec une violence renouvelée. Le premier de ses coups fut à la hauteur de la poitrine du Grand Assassin que celui esquiva en se courbant. Le second l’obligea à sauter par-dessus la tête du chevalier noir, puis à se baisser de nouveau pour esquiver le troisième, au niveau de sa gorge. Enfin il put attaquer, réussissant à repousser la lame de son adversaire, et lui trancha la gorge.
Le silence pesant persista, tous regardant le corps inerte du chevalier. Tènto pouvait se réjouir d’avoir vaincu un adversaire de talent, mais il n’eut pas le temps de manifester sa joie. Un tireur anonyme tira un carreau d’arbalète dans sa direction, lui transperçant la gorge.
La bataille reprit, et fut à sens unique, les assassins du Domaine Verknal submergé par le nombre de leurs adversaires.


Le Seigneur du Sang trônait toujours dans sa chambre, entouré d’une dizaine de cadavres dont trois étaient encore quelques minutes auparavant des magiciens. Son visage était serein, pas une goutte de sueur ne perlait sur son front. Cinq assassins entrèrent dans la pièce, l’encerclant, bientôt suivi de trois magiciens. Il esquissa un sourire, rien de bien nouveau à ses yeux. Mais celui-ci disparut de son visage quand il vit un nouveau personnage apparaître : un magicien élancé, fort réputé. Il était connu sous le nom de Sorcier des Ombres. Il était renommé pour être le plus puissant mage du Royaume, et l’aura qui l’entourait ne faisait que confirmer cette réputation.
Le visage du magicien semblait sculpté dans du marbre. Une expression indéfinissable luisait dans ses yeux gris orage rehaussés par des sourcils fins. Sa bouche était elle aussi très fine.
« Seigneur du Sang, dit-il d’une voix profonde et calme, je te respecte beaucoup, mais mon maître souhaite la mort de ton Domaine. Aussi, je suis dans la nécessité de sceller ton destin. Mais celui-ci sera pire que la mort. »
Le Maître Assassin se raidit et tenta de bondir, en vain : ses pieds étaient collés au sol, et sa cape n’avait apparemment pas déjoué la magie du Sorcier des Ombres.
« Fenchù, reprit le sorcier, je te condamne et te maudis. Tu ne mourras pas avant des milliards d’années, car je t’offre au Maître du Temps depuis longtemps désincarné. Tu seras son prisonnier jusqu’à la fin des Ages. Adieu. »
Sur ces dernières paroles, il effectua quelques gestes et lança un sort d’une puissance inouïe. Le Seigneur du Sang sentit son âme s’élever et se diriger vers le ciel. Et Fenchù, toutes attaches brisés se vit contraindre à rester prisonnier dans les Geôles du Temps, à jamais.


Kaayern se réveilla en sursaut et se redressa sur sa couchette, sa main attrapant instinctivement son katana situé à proximité. Puis il soupira. Toujours le même rêve, depuis trois lunes. Tout était trop réel, il avait l’impression d’y être, d’observer la mort de ses amis. Cela devait cesser. Echner était mort depuis bien longtemps et il n’avait jamais vraiment rêvé. Qu’il cauchemarde ainsi chaque nuit était étrange. Il agita la tête, faisant cascader ses cheveux blancs. Même lui ne pouvait passer toutes les nuits sans dormir et ce cauchemar, il ne pouvait plus le supporter, il devait agir. Il s’examina devant une glace à sa gauche. Le temps était passé et il n’avait pas changé, son expression cependant durcie par les désillusions.
Ses yeux luisaient, noirs comme la nuit, surmontés de sourcils blancs froncés par les soucis. Son nez fin et droit était de petite taille et des lèvres fines et pâles camouflaient des dents parfaitement alignées. Ses cheveux lui tombaient plus bas que les épaules, même si le réveil en pleine nuit les avait emmêlés de telle sorte qu’ils paraissaient plus courts.
Il grogna, se leva, s’étira, passa des vêtements de voyage, enfila son armure de cuir sombre, ses bottes noires et plaça son katana dans son dos. Il attacha deux poignards à sa ceinture contenant déjà quelques shurikens. Il se retourna vers le miroir et se rappela du temps où il était le Fantôme Blanc, le plus dangereux tueur qui soit. Mais la mort du Seigneur de Sang l’avait poussé à une vengeance, qui, une fois accomplie, fut suivie d’un exil volontaire. Il avait visité le monde entier, affinant ses techniques de combats, pour enfin prendre un bateau qui l’emmena sur ce continent suite à un passage mouvementé dans un mælstrom. Seul survivant, il fit naufrage sur ses rivages, où il apprit de nombreuses choses, canalisant son énergie pour augmenter ses capacités, méditant de longues heures et assouplissant son corps. Les habitants de ce continent étaient d’étranges hommes aux yeux bridés et à la peau jaune, semblable au clan du Serpent et à celui du Dragon. Mais il sentait qu’il devait partir.
Quittant la petite maison qu’il habitait, il se dirigea vers le port, se camouflant dans les ombres. Après plusieurs détours pour éviter les rues éclairées, il arriva sur le port et observa les navires. Ils étaient tous élégants et fins mais n’étant pas un grand marin, il se voyait mal diriger un bateau seul à travers le maelstrom. Ses yeux parcoururent les eaux calmes et sombres à la recherche d’une embarcation satisfaisante jusqu’à ce que ses yeux s’arrêtent sur une espèce de barque longue dotée d’une petite voile. Il pourrait sans doute la diriger seul sans risque de se retrouver au milieu de l’océan. Quand toutes les personnes présentes sur le quai furent parties, il se déplaça silencieusement de bateau en bateau jusqu’au petit voilier.
Une heure plus tard, le soleil pointait à l’horizon et Kaayern était loin. Son départ passerait probablement inaperçu, bien plus que la disparition du petit voilier. Agitant ses longs cheveux blancs, il passa une main fine mais puissante sur son visage aux traits d’albâtre, se demandant quelle raison, quelle intuition l’avait poussé à partir, à revenir sur son continent natal. Méditant à cela, il se laissa diriger par le vent qui le poussait vers l’ouest et vers le puissant tourbillon qui agiterait son voyage.


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MessageSujet: Re: Pâle rose de la Vie   Pâle rose de la Vie EmptySam 26 Mar - 14:30

Chapitre 1


Chapitre 1




Au cœur de ce même maelstrom, existant depuis de nombreux millénaires, se dressait un étrange édifice, invisible aux yeux de tous. Ce château aux pointes sombres lévitait à la surface de l’eau, protégé par l’inépuisable tempête marine. Cet édifice n’abritait que deux personnes qui arpentaient à loisir les obscurs couloirs de cet étrange lieu flottant au-dessus des eaux déchaînées.
Kysit était plongé dans la lecture d’un traité sur les espèces rares. Le lecteur semblait assez jeune mais irradiait d’une puissance peu anodine. Son visage aux traits fins était doté de sourcils bruns qui surmontaient deux yeux d’ambre scintillant. Son nez, court et délicat était en parfaite harmonie avec le reste de son visage. Sa bouche aux lèvres charnues cachait des dents placées à la perfection et d’un blanc éclatant. Ses cheveux châtains tombaient presque jusqu’à ses épaules, laissant entrevoir le bout d’oreilles pointues dépourvues de lobes qui révélait la nature elfique du jeune homme. Il était vêtu d’une robe bleu sombre qui tombaient jusqu’au sol, ne laissant que deviner quand il marchait des pieds nus. Ses doigts étaient ornés de magnifiques anneaux aux propriétés diverses.
Le jeune mage releva son beau visage concentré, perdu dans ses pensées. Kysit travaillait dur depuis presque un siècle au service de son maître, Danela-an l’Immortel. Avoir été choisi comme apprenti par celui que l’on considérait comme le plus grand mage qui soit était le plus grand honneur qu’on pouvait lui faire mais les remarques acerbes et la difficulté que rehaussait sans cesse son maître étaient perturbantes. Cependant il était satisfait des progrès qu’il avait fait. L’Immortel ne le félicitait pas souvent, mais quand il le faisait c’était toujours en rapport avec sa capacité à tisser les toiles du monde. Il s’agissait d’une des quatre formes de magie, celle que l’apprenti maîtrisait la mieux.
Kysit laissa dériver ses pensées vers son maître. Les légendes et contes qui parlait de lui le décrivait comme un être sombre et maléfique, prêt à tout pour faire le mal. Avant qu’il ne vienne le choisir comme disciple, le jeune elfe, d’origine Réprouvé pensait de même. Il voyait en lui bâtard de démon et d’elfe comme le prétend la légende, imprégné de ténèbres, cruel et mauvais pour tout et pour rien. Lui se voyait, à l’instar de tout son peuple, des elfes ayant abandonné les Ténèbres pour se vouer au Bien, comme le messager de la Lumière. En entrant au service de Danela-an, il se rendit compte tout d’abord que son nouveau maître n’était pas mauvais. Il pouvait faire le mal et il semblait qu’il ne reculait devant rien pour ses mystérieux buts, mais il ne s’agissait pas non plus d’un être purement maléfique. Il s’était ensuite rendu compte que le monde n’était pas noir et blanc, comme le pensent les Réprouvés elfes, mais bel et bien en gris et en nuances subtiles. Il s’était peu à peu détaché de ces croyances mortelles, atteignant un niveau de compréhension supérieur qui lui avait permis de s’élever à un niveau bien plus important dans la maîtrise de ses pouvoirs.
Se tirant de ses réflexions, Kysit se leva et entreprit de s’exercer à des sorts que les plus grands maîtres de son peuple n’aurait jamais pu lui apprendre. Il ne pouvait pas savoir que l’Immortel l’observait pendant ses exercices, bien qu’il se doutât de tout en provenance du mystérieux thaumaturge.
Danela-an regardait à travers un cristal de vision son jeune élève s’exercer. Un sentiment de fierté pour son élève, qui progressait à une vitesse considérable se mêla d’une pointe d’amusement à l’idée que les plus puissants sorciers pensaient que les cristaux magiques étaient les instruments d’illusionnistes et de charlatans alors qu’un réel pouvoir se cachait derrière les vraies pierres. Evidemment les diseuses de bonne aventure utilisaient des répliques, mais les quelques vrais cristaux existants étaient dotés de pouvoirs impressionnants que l’Immortel utilisait pour observer les évènements se déroulant partout dans le monde.
Le maître en magie avait un visage gracieux mais sévère, aux beaux traits. Son nez était fin et court et ses lèvres assez pâles. Sa peau était proche du blanc ce qui contrastait étrangement avec ses cheveux noir corbeau lui tombant sur les épaules. Son visage exprimait la jeunesse et la beauté à l’exception de ses yeux, semblables à deux puits d’or infini dans lesquels on se perd si on les fixe trop longtemps, et son expression désabusée d’un homme qui a vu de nombreuses civilisations s’élever et s’effondrer sur elles-mêmes. On ne le nommait pas l’Immortel pour rien, car sa longévité était sans pareille, alors qu’il approchait du début de son huitième millénaire. Sa race dans son entier, que ce soit les cruels elfes du nord, les puissants Nécromanciens de l’Est, les Réprouvés aux cités à la beauté sans pareille à l’Ouest, ou les Syrtaviens (littéralement « sauvages » en elfique) des forêts tropicales au sud, aucun être d’origine elfique n’avait dépassé trois millénaires, la moyenne étant d’un millénaire et demi, hormis lui.
Le mage se plongea dans ses souvenirs. Il se souvenait parfaitement de son enfance. Il était né juste après l’Exil, dans une famille de mages Réprouvés. L’acte nommé l’Exil était le départ d’une part du peuple elfe du nord. Un tiers des elfes avait décidé d’en finir avec les Ténèbres et la cruauté et s’était séparé, se nommant Réprouvés. Lors de la chasse qui en avait résulté, les elfes avaient été séparés deux des groupes. Tandis que ceux que l’on ne nomme plus que Réprouvés s’installaient à l’Ouest, près des territoires humains, une partie des exilés descendirent encore plus vers le sud, s’installant dans les jungles tropicales.
Danela-an pour sa part était de la première génération de Réprouvés, mais il ne partageait pas le point de vue des siens et il partit. Il se rendit tout d’abord vers le nord dans l’espoir d’en apprendre plus de la bouche des elfes. Un de leurs sorciers lui apprit en secret la magie, éberlué par son potentiel mais il fut exécuté pour trahison quand il fut révélé qu’il avait un apprenti Réprouvé. L’elfe sans patrie avait erré, toujours assoiffé de pouvoir pour finalement se rendre vers les plus grands mages, les Nécromanciens. Il y passe presque un millénaire à apprendre les différentes formes de magie et à perfectionner son art. Quand ses maîtres lui eurent appris tout leur savoir, il repartit. Il trouva le Château au milieu du Maelstrom tel qu’il l’est encore aujourd’hui. Pour en devenir le maître, il dut affronter la magie qui sillonnait l’édifice. Suite à un terrible duel, il vainquit le château et étudia les ouvrages que contenait sa bibliothèque. Depuis lors Danela-an oeuvrait à des plans connus de lui seul pour s’approprier toujours plus de puissance et mener à bien des buts plus secrets.
Revenant à la réalité, l’Immortel s’aperçut que son apprenti avait changé de pièce. Il s’exerçait dans une salle spéciale dans laquelle il pouvait s’entraîner à utiliser tous ses sorts à loisirs. Son disciple était doué. La plupart des mages maîtrisaient une ou deux des formes de magie, mais le jeune elfe en utilisait trois. Même s’il n’avait pas la faculté de détruire, ses capacités étaient impressionnantes.
La première forme de magie était la plus courante, l’Altération qui constituait en la transformation de matière déjà présentes. Cela allait de la régénération de membres coupés à la métamorphose. Tous les mages la maîtrisaient, les maîtres avec une facilité évidente, les élèves peu prometteurs avec difficulté. Même s’il s’agissait de techniques simples à la base, l’Immortel, tout comme son apprenti utilisait cette forme à des degrés inimaginables pour le commun des sorciers.
La seconde forme de magie se trouvait être la Création, l’art de faire apparaître de la matière du néant. Cela allait de la basique boule de feu projetée sur l’ennemi à l’apparition d’êtres issus des pires cauchemars de l’homme.
La troisième forme de magie, réservée aux maîtres subtils et ayant compris que la puissance n’était pas forcément directe, était la Toile. La théorie existait pour beaucoup depuis quelques siècles à peine, mais les Nécromanciens elfes de l’est l’avaient prouvé peu après le Départ des Démons, une dizaine de millénaires auparavant. Cette théorie était la démonstration que le monde était construit sur la base d’un autre plan, vide de toute vie mais à partir duquel on pouvait utiliser cette toile pour influencer sur le plan réel d’existence. Seuls les mages les plus doués pouvaient prétendre maîtriser cette technique, nécessitant de très longues années d’entraînement. L’Immortel respectait beaucoup son élève pour sa faculté à utiliser la Toile avec moins d’un siècle d’apprentissage et il était persuadé qu’il deviendrait presque son égal avec le temps.
La dernière forme de magie était presque inutilisée, Danela-an étant le seul à la maîtriser. Il s’agissait de la Destruction, l’annihilation pure de la matière. Les êtres peu subtils pensaient qu’ils maîtrisent cette forme de magie car ils savent tuer grâce à la magie. Peu d’êtres comprenaient la nuance entre créer pour détruire, quand on invoque par exemple un éclair, et la puissance qui permet de détruire la matière avec sa seule force de volonté. Les sorts de destruction nécessitaient de longues préparations et étaient surtout utiles contre des objets ou des édifices que contre des êtres pensants. En effet pour détruire la matière il faut affronter l’esprit de la cible et la puissance contenue dans son corps. Malgré toute sa puissance, l’Immortel lui-même ne pouvait détruire facilement un être humain.
Sachant que s’il se perdait davantage dans ses pensées, il n’en ressortirait pas avant le soir, le thaumaturge retourna à son observation à travers le cristal. Jugeant son apprenti prêt pour explorer les trames du futur avec lui, Danela-an appela par magie son apprenti qui s’arrêta dans ses exercices à l’instant même.


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Wolfen

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MessageSujet: Re: Pâle rose de la Vie   Pâle rose de la Vie EmptySam 26 Mar - 14:30

Kysit se dirigea interloqué vers la sortie de la salle d’entraînement. L’interrompre durant ses exercices n’était pas dans les habitudes de son maître, aussi il devait sans doute se passer quelque chose de grave.
Le jeune elfe entra dans la salle, sa robe bleue ondulant sur le sol de marbre. Le thaumaturge l’accueillit tout d’abord sans un mot, perdu dans ses pensées. Plusieurs minutes passèrent et l’apprenti allait sortir quand son mentor le rappela :
« Reste ici élève, nous allons commencer aujourd’hui quelque chose de nouveau pour toi. »
Interloqué, son élève s’approcha de son maître.
« Bien, dit Danela-an, j’estime que tes progrès sont suffisants pour pouvoir aborder une nouvelle utilisation de la Toile. Cette technique est difficile et parfois dangereuse, mais tu es talentueux, aussi nous allons pouvoir nous plonger dans la trame de l’avenir.
— La trame de l’avenir, répéta Kysit, les yeux écarquillés de stupeur ? Je ne connaissais même pas l’existence de cette capacité.
— Seuls les plus grands maîtres peuvent espérer entrer dans la Toile du Temps, observer les changements et en ressortir. Il faut de plus une excellente connaissance de l’histoire et des prophéties diverses. Mais je pense que tu peux réussir. De toute façon je pense que tu feras attention, je n’ai qu’un apprenti à perdre mais je ne pense pas que tu veuilles perdre ta vie…
— Non, bien sûr que non maître, bredouilla le jeune elfe. Je ferais attention, je suis prêt maître.
— Est-ce réellement à toi de juger si tu es prêt, questionna le thaumaturge sur un ton mystérieux ? Mais oui en effet, je pense que tu es prêt. Regarde et imite mes mouvements. »
Le maître et son élève se lancèrent dans une préparation de sort longue et fastidieuse. Kysit crut plusieurs fois qu’il échouerait mais il n’en fut rien. Enfin l’Immortel lança la fin du sort et tous deux virent un monde qui n’existe pas aux yeux des mortels.
Un lion blanc courait, affrontant des lions des savanes qui semblaient être ses rivaux. Un puissant ours combattait des animaux de toutes espèces, avant de partir vers le lointain. Un frêle oiseau chantait une douce mélodie. Un orc brutal se dressait, suivi des siens. Un fantôme blanc cherchait sa proie. Un vieux rapace reprenait son vol. Les images accélérèrent. Entre les images qui défilaient à une vitesse incroyable, une rose blanche apparaissait. Le rythme continua de s’accélérer, la rose blanche devenant plus nette et prenant plus de place. La vision explosa.
Les deux mages se relevèrent. La coupure violente avec l’autre monde les avait propulsé à terre. Kysit se tourna vers son mentor qui se dirigeait d’un pas vif vers la bibliothèque. Le jeune elfe n’avait pas vraiment tout compris, mais il se souvenait d’une prophétie où il était fait mention d’une rose blanche. Cela devait être très important pour que son maître soit si préoccupé. L’apprenti mage choisit de suivre l’Immortel, au cas où ce dernier aurait besoin de lui.
Danela-an marchait vite mais la bibliothèque se trouvait de l’autre côté du château et le temps lui était compté. Il s’arrêta, fit un petit mouvement et disparut, réapparaissant dans ladite bibliothèque. Il se mit alors à fouiller avec acharnement les livres anciens pour enfin trouver celui qu’il cherchait. Il s’était assis dans son fauteuil quand son disciple arriva, un peu essoufflé.
« Qu’avons-nous vu qui vous fasse si peur maître, demanda Kysit ?
— Ce que nous avons vu ? Des choses importantes, qui ne m’ont pas vraiment fait peur, mais qui vont changer le monde. Et je compte tirer mon épingle du jeu. Je reviendrai bientôt, étudie cette prophétie (il montra le livre qu’il avait laissé ouvert) et les autres, ton aide pourra m’être utile. »
Le jeune mage inclina la tête et l’Immortel disparut brusquement, suite à un petit mouvement. Cette technique est décidemment très utile, songea l’elfe. Il prit le livre dans ses mains et lut à voix haute :

Dans une époque troublée, se dressera le Lion Blanc
Aidé dans sa quête par l’Ours Triomphant
Un oiseau au mélodieux chant, apparaîtra
Et le frère du Seigneur du Sang reviendra
Un orc se dressera, maniant les forces de la Terre
Et aidé par la Toute-puissance de l’Air
Au centre du monde étincellera la Rose de Neige
Mais les Profanateurs de la Nature peuvent tout faire basculer
Et faire redevenir le monde, une terre troublée
A moins que ‘intervienne le Thaumaturge au bâton de liège


Kysit relut ensuite plusieurs fois la prophétie mentalement. Il ne comprenait pas. Comment une Rose pouvait-elle changer la face du monde ? Les Profanateurs de la Nature étaient sans doute les Alchimistes du Clan du Serpent, une branche dérivée du clan barbare. Et le thaumaturge au bâton de liège était-il son maître ? Le jeune elfe commença ses recherches, toutes ces questions tourbillonnant dans son esprit.
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MessageSujet: Re: Pâle rose de la Vie   Pâle rose de la Vie EmptyMer 30 Mar - 19:34

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